- [1] Pour lutter contre l’affaiblissement de la biodiversité lié aux pratiques agricoles traditionnelles (monocultures, usages des pesticides …), l’agriculture biologique mais aussi l’agriculture de précision peuvent être des solutions.
- En diversifiant son alimentation et en privilégiant certains produits, chaque citoyen peut agir pour sauvegarder la biodiversité planétaire.
- [2] Bien que la production alimentaire de l'agriculture pluviale offre de vastes possibilités, ce type d'agriculture a été sous-exploité par les planificateurs des ressources en eau, qui sont essentiellement des ingénieurs. Cela ne rend guère justice au fait que plus de 60 % des denrées alimentaires sont produites dans des conditions de culture pluviale dans le monde (Lundqvist et Sandström, 1997). Ce chiffre n'inclut même pas la production de viande provenant de l'élevage sur pâturage. Le commerce de cette denrée (eau verte virtuelle) constitue un processus important de la sécurité alimentaire. Ou comme le dit Allan (1997, rapport Internet non publié) : la quantité d'eau qui parvient chaque année au Moyen-Orient sous sa forme virtuelle dépasse la quantité d'eau utilisée pour la production végétale annuelle en Egypte. En outre, ni le recyclage de l'eau grise, ni la récupération de l'eau blanche ne sont prises en considération.
- Il faut établir une distinction entre l'agriculture pluviale dans les zones tempérées, dans les tropiques humides et dans les tropiques semi-arides. L'agriculture pluviale dans les zones tempérées est extrêmement mécanisée et la production est très efficace, sur le plan financier tout au moins. Elle consomme toutefois énormément d'énergie et certains affirment qu'elle en utilise plus que l'énergie solaire qu'elle absorbe (Trevor Graham, dans McDonald, 1998). Dans les tropiques humides, l'agriculture pluviale est surtout pratiquée par les petits exploitants travaillant sur des projets restreints (par exemple au Bangladesh). Ceux-ci peuvent être extrêmement efficaces tant que les risques de périodes sèches peuvent être atténués par l'irrigation d'appoint ou par la récupération d'eau de pluie. Il y a souvent assez d'eau dans ces régions pour permettre une deuxième ou une troisième récolte pendant la saison sèche grâce à l'irrigation. Des pays comme l'Indonésie, le Bangladesh et Taiwan, pour n'en nommer que quelques-uns, ont prouvé que le désastre malthusien peut être évité par l'intensification de la petite agriculture.
Publié par Pablo C.
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